Que signifie réellement la digitalisation

La numéri­sa­tion est le terme générique désig­nant la trans­for­ma­tion numérique de la société et de l’é­conomie. Ca désigne le pas­sage du 20e siè­cle, mar­qué par les tech­nolo­gies analogiques, à l’ère de la con­nais­sance et les inno­va­tions numériques

La numéri­sa­tion est le développe­ment social et économique le plus impor­tant de notre époque. Mais que sig­ni­fient des ter­mes tels que: change­ment numérique, trans­for­ma­tion numérique ou dis­rup­tion numérique?


De quelles com­pé­tences numériques aurons-nous besoin à l’avenir ? Que sont les mod­èles com­mer­ci­aux numériques ?

Les entre­pris­es et les organ­i­sa­tions pro­gressent à des rythmes dif­férents dans la trans­for­ma­tion numérique. Alors que les unes se con­tentent de numéris­er les proces­sus com­mer­ci­aux exis­tants, les autres dévelop­pent de manière proac­tive des con­cepts et des mod­èles com­mer­ci­aux numériques. Le fac­teur décisif pour le suc­cès de la numéri­sa­tion est ce que l’on appelle le “degré de matu­rité numérique”. Il s’ag­it d’un instru­ment à 360 degrés basé sur la sci­ence, qui per­met d’ex­am­in­er tous les fac­teurs impor­tants pour le changement.

La numéri­sa­tion expliquée brièvement

Au cours des 20 dernières années env­i­ron, dif­férentes tech­nolo­gies numériques (Inter­net mobile, intel­li­gence arti­fi­cielle, Inter­net des objets, etc.) se sont dévelop­pées de manière dras­tique et sont passées d’une util­i­sa­tion experte à une util­i­sa­tion quo­ti­di­enne.  De la même manière que l’in­no­va­tion de la machine à vapeur a trans­for­mé la société, le change­ment numérique a égale­ment un impact.

La numéri­sa­tion est guidée par la tech­nolo­gie. Des inno­va­tions numériques voient le jour sur la base des tech­nolo­gies numériques dévelop­pées : De nou­veaux cas d’ap­pli­ca­tion poussés par des entre­pris­es exis­tantes et des start-ups avec du cap­i­tal-risque. Cela con­duit à des vitesses dif­férentes. Alors que l’ad­min­is­tra­tion publique, par exem­ple, n’ac­cepte sou­vent que des doc­u­ments papi­er et tra­vaille avec des dossiers, les marchés évolu­ent beau­coup plus rapi­de­ment. Entre-temps, tous les secteurs sont con­cernés par la numéri­sa­tion. La numéri­sa­tion influ­ence égale­ment l’avenir des secteurs de la finance et de l’as­sur­ance. De nou­velles formes ne sont pos­si­bles que grâce aux tech­nolo­gies de la numéri­sa­tion, qui con­tin­ueront à se répan­dre à l’avenir.

La numéri­sa­tion change l’avenir des pro­fes­sions tra­di­tion­nelles. Les médecins seront à l’avenir de plus en plus soutenus par des appli­ca­tions de san­té en ligne, notam­ment dans le domaine du diag­nos­tic. Les ser­vices dans le domaine juridique (aujour­d’hui prin­ci­pale­ment four­nis par les avo­cats) seront com­plétés ou rem­placés par des ser­vices numériques issus du domaine des Legal Tech. Et le terme Insuretech est déjà bien établi.

À l’avenir, la numéri­sa­tion imposera de nou­velles exi­gences aux écoles, à la for­ma­tion ini­tiale con­tin­ue dans tous les domaines. Il incombe à l’é­conomie, aux asso­ci­a­tions et à la poli­tique de pré­par­er la société aux change­ments à venir.

Numéri­sa­tion et entreprise

La numéri­sa­tion a des con­séquences pour les entre­pris­es de toutes tailles. D’une part, les entre­pris­es utilisent les tech­nolo­gies numériques pour numéris­er leurs proces­sus com­mer­ci­aux, c’est-à-dire pour opti­miser et innover en matière de proces­sus. Cela est égale­ment poussé par la trans­for­ma­tion numérique et réal­isé en par­tie par des start-ups. En ce qui con­cerne la numéri­sa­tion, le défi pour les entre­pris­es con­siste à iden­ti­fi­er les nou­veaux besoins des clients, qui appa­rais­sent en rai­son de la dif­fu­sion crois­sante des ser­vices et des appli­ca­tions numériques.

De plus, de nou­veaux groupes cibles sont apparus avec les “nat­ifs numériques”. Pour aug­menter l’ori­en­ta­tion client vers ces groupes cibles, les entre­pris­es ont sou­vent besoin d’autres straté­gies de mar­ket­ing et de vente. L’ac­tion doit être adap­tée pour réus­sir dans le change­ment numérique. Les entre­pris­es doivent se pos­er la ques­tion suiv­ante : Com­ment voulons-nous attein­dre les clients demain ? Quel rôle jouent les nou­velles ten­dances ? Com­ment répon­dre aux besoins de plus en plus indi­vidu­els de nos clients ?

Développe­ment de proces­sus et de procé­dures numériques : Aban­don des dossiers papi­er par l’in­tro­duc­tion de proces­sus et de procé­dures dans l’en­tre­prise, qui doivent être repen­sés de manière par­fois rad­i­cale par la numéri­sa­tion, comme le traite­ment des don­nées générées au sein de l’en­tre­prise, en rap­port avec les activ­ités d’une entre­prise et chez les clients. Les don­nées per­me­t­tent de dévelop­per de nou­veaux ser­vices et mod­èles com­mer­ci­aux. La numéri­sa­tion nous met tous au défi de chang­er et de nous adapter en per­ma­nence. Les avan­tages con­cur­ren­tiels du passé ne sont plus que lim­ités. Pour ce faire, les entre­pris­es doivent accélér­er la trans­for­ma­tion numérique au sein de l’en­tre­prise et aug­menter leur “dig­i­tal readiness”.

Le courtier de l’avenir

Le marché de l’as­sur­ance va con­naître des change­ments mas­sifs dans les années à venir. Marin Vlasec de la Pax a présen­té dans son exposé au Forum des courtiers en assur­ances 2022 les exi­gences aux­quelles devra répon­dre le courtier du futur. Il existe aujour­d’hui un guide que WMC met à la dis­po­si­tion de tous les courtiers intéressés, avec l’aimable autori­sa­tion de la Pax.

Créer une valeur numérique pour le client
Le courtier en assur­ances est sous pres­sion en rai­son des change­ments tech­niques et de la con­cen­tra­tion dans le secteur. Les petits courtiers indépen­dants peu­vent-ils s’af­firmer face à une con­cur­rence de plus en plus impor­tante? Le suc­cès du futur courtier dépend-il de ses com­pé­tences numériques?

1. La sit­u­a­tion actuelle

Le paysage des courtiers est mar­qué par deux évo­lu­tions. D’une part, les grandes entre­pris­es de courtage rachè­tent les plus petites. Cela réduit les pos­si­bil­ités des petits et moyens courtiers sur le marché. La pres­sion sur eux aug­mente. D’autre part, la numéri­sa­tion a un impact sur les offres et les voies d’ac­cès aux clients pro­fes­sion­nels et privés. Qu’est-ce que cela sig­ni­fie pour l’avenir des petits groupes. La numéri­sa­tion peut représen­ter un con­flit d’ob­jec­tifs — car elle mod­i­fie égale­ment les besoins des clients et la manière dont ils s’in­for­ment sur les offres. L’u­til­i­sa­tion de moyens d’ac­cès numériques pour­rait par exem­ple entraîn­er le risque d’une diminu­tion du con­tact per­son­nel avec les clients. Ils s’in­for­ment déjà plus inten­sive­ment sur Inter­net et les médias soci­aux qu’il y a quelques années.

2. Ser­vices de base d’un courtier en assurances

Les ser­vices de base d’un courtier en assur­ances peu­vent se situer dans les domaines du con­seil, de l’ad­min­is­tra­tion et du sup­port, de la ges­tion des risques et des com­para­isons. Grâce à ces ser­vices de base, le courtier en assur­ances crée une valeur ajoutée con­crète pour les pre­neurs d’as­sur­ance. Il s’ag­it d’une sim­pli­fi­ca­tion des ser­vices et des tâch­es, comme l’a mon­tré le tra­vail de recherche sur la mesure de la valeur du client.

  • Con­seil: Analy­ses de cou­ver­ture et con­cepts, recom­man­da­tions en matière de sécu­rité.
  • Admin­is­tra­tion & sup­port:  Claims-Man­age­ment,  réponse aux deman­des et partage d’in­for­ma­tions.
  • Ges­tion des risques: Iden­ti­fi­ca­tion et éval­u­a­tion des risques.
  • Com­para­isons:  Com­par­er les prix et les presta­tions, présen­ter les vari­antes de couverture.

3. Créa­tion de valeur numérique pour le client

Les études mon­trent que : Il existe ce que l’on appelle un écart de disponi­bil­ité chez les clients pour obtenir des offres numériques. Cela sig­ni­fie que les ser­vices qui peu­vent être util­isés sans grand effort sous forme numérique génèrent une valeur client égale ou supérieure à celle d’un dia­logue analogique. Cet écart est plus ou moins pronon­cé selon qu’il s’ag­it de clients privés ou d’entreprises.

La dis­po­si­tion à la numéri­sa­tion existe aus­si bien chez les clients privés que chez les entre­pris­es. Les clients privés sont toute­fois plus enclins à obtenir des ser­vices par le biais de chats, d’ap­pli­ca­tions et de plate­formes web que les entre­pris­es. Ces derniers sont moins dis­posés à être con­seil­lés via des moyens d’ac­cès numériques, car les offres des­tinées aux entre­pris­es sont com­plex­es et néces­si­tent beau­coup de con­seils. La rela­tion directe avec le client pen­dant le con­seil reste donc très importante.

Chez les clients privés, il y a générale­ment un sain mélange des âges : les per­son­nes plus âgées sont moins enclines à se numéris­er. Celui qui est act­if dans le seg­ment de la clien­tèle privée ne doit donc pas crain­dre que ses clients soient exclu­sive­ment des util­isa­teurs ultra-com­pé­tents en matière de numérique.

Dans le domaine de l’ad­min­is­tra­tion et de l’as­sis­tance les clients privés sont égale­ment plus enclins à obtenir le ser­vice via des voies d’ac­cès numériques. La dif­fu­sion d’in­for­ma­tions via une plate-forme numérique est avan­tageuse, car les pre­neurs d’as­sur­ance peu­vent gag­n­er du temps. Cela cor­re­spond à une valeur ajoutée — tout comme l’étab­lisse­ment com­para­isons. Cela peut par exem­ple se faire rapi­de­ment et effi­cace­ment via un out­il numérique comme Sobra­do en com­bi­nai­son avec un logi­ciel de courtage appro­prié. Pour les déc­la­ra­tions de masse salar­i­ale et les muta­tions stan­dard­is­ées, l’u­til­i­sa­tion de canaux d’ac­cès numériques s’est toute­fois avérée judi­cieuse pour les entre­pris­es clientes, car elle per­met d’é­conomiser du temps et de l’argent.

Con­seil reste un domaine où la numéri­sa­tion est peu per­ti­nente. Les études ont mon­tré, d’une part, que la fidéli­sa­tion de la clien­tèle est très impor­tante et qu’elle a une valeur sig­ni­fica­tive dès le départ : Cela sig­ni­fie qu’elle ne se développe pas avec le temps mais qu’elle est per­ti­nente dès le pre­mier entre­tien avec le client. L’en­tre­tien direct reste extrême­ment impor­tant, car l’in­ter­ac­tion per­met de trans­met­tre la con­fi­ance avec plus de force.

La con­fi­ance est égale­ment extrême­ment impor­tante pour l’é­val­u­a­tion des risques : c’est pourquoi il vaut la peine de miser en pre­mier lieu sur le con­tact analogique pour les deux types de clients dans le cadre Ges­tion des risques .

4. Résumé : où miser sur la numéri­sa­tion - et où ne pas le faire

Pour les clients privés: Le courtier en assur­ances sera à l’avenir un four­nisseur de plate­formes avec un accès sélec­tif, con­trôlé par le client, à un con­seil per­son­nal­isé. Le client final doit pou­voir choisir le mode d’ac­cès numérique au con­seil. Celui-ci devrait avoir lieu en pre­mier lieu dans une sit­u­a­tion de face-à-face. Cela per­met d’in­stau­r­er la con­fi­ance. Le con­seil ne doit toute­fois pas néces­saire­ment se faire de manière analogique. Il est pos­si­ble de recourir à des logi­ciels qui le per­me­t­tent dans l’e­space numérique.

Pour les clients d’en­tre­prise: Le courtier en assur­ances est un résolveur de prob­lèmes et devrait pro­pos­er des ser­vices forte­ment indi­vid­u­al­isés dans les domaines du Con­seil et Risk-Man­age­ment . Des rap­ports intel­li­gents le sou­ti­en­nent dans cette tâche. Pour Admin­is­tra­tion et com­para­isons il peut recourir à des out­ils numériques et créer ain­si effi­cace­ment de la valeur pour les entre­pris­es clientes.

 

Sources : Pax Assur­ances, 2022 ; The Bro­ker 2022

ERP et numérisation

Des systèmes ERP modernes comme base de la transformation

Si les sys­tèmes ERP intè­grent les élé­ments con­sti­tu­tifs de la numéri­sa­tion, ils devi­en­nent la base de l’avenir numérique. Un sys­tème ERP représente dans une entre­prise la „Sin­gle Source of Truth“, il four­nit les don­nées et les ser­vices néces­saires, il sécurise les proces­sus com­mer­ci­aux, il pré­pare les déci­sions ou les prend même lui-même, il porte la ges­tion d’en­tre­prise de la trans­for­ma­tion numérique, il agit sur les plate­formes numériques et il repro­duit les nou­veaux mod­èles commerciaux.

Définition d’un système ERP (Enterprise Resource Planing)

Le sys­tème ERP relie les don­nées de base et les don­nées de mou­ve­ment d’une entre­prise et rassem­ble les infor­ma­tions logis­tiques, économiques et com­mer­ciales. Pour inter­préter ces don­nées, le sys­tème ERP four­nit leur con­texte. Pour l’in­té­gra­tion dans des plates-formes internes et externes, il fait office de plaque tour­nante et met ses fonc­tions à dis­po­si­tion sous forme de ser­vices. En ce qui con­cerne les proces­sus com­mer­ci­aux, les sys­tèmes ERP garan­tis­sent la sécu­rité des résul­tats et des don­nées. Des audits réguliers véri­fient l’au­then­tifi­ca­tion, la ges­tion des droits et le cryptage des systèmes.

Les sys­tèmes ERP utilisent l’in­tel­li­gence arti­fi­cielle pour l’au­toma­ti­sa­tion et la pré­pa­ra­tion des déci­sions. Les don­nées com­pren­nent les trans­ac­tions, les infor­ma­tions sur les clients et vont jusqu’aux médias soci­aux et aux infor­ma­tions des cap­teurs de l’In­ter­net des objets. Une boucle de con­trôle adap­ta­tive per­met aux mod­èles et aux algo­rithmes d’ap­pren­dre en permanence.

De la mise en réseau à l’économie d’entreprise de la numérisation

Le sys­tème ERP porte la ges­tion d’en­tre­prise de la trans­for­ma­tion numérique et veille à ce que la trans­for­ma­tion de l’en­tre­prise soit finan­cière­ment rentable. Le sys­tème ERP aligne tous les proces­sus sur les objec­tifs économiques de l’en­tre­prise. Il relie les flux de marchan­dis­es et les flux de valeurs, cal­cule les com­man­des et éval­ue leur rentabil­ité, et plan­i­fie la pro­duc­tion, la dis­tri­b­u­tion et la vente. Des don­nées de base aux pro­duits et ser­vices, ce sys­tème crée une inter­face avec les clients et leurs commandes.

Sur les plate­formes numériques, un sys­tème ERP agit comme une représen­ta­tion de l’en­tre­prise, met ses fonc­tions à dis­po­si­tion en tant que ser­vice et intè­gre à cet effet des ser­vices issus des plate­formes numériques. Dans la chaîne d’ap­pro­vi­sion­nement, il gère tous les proces­sus au-delà des fron­tières de l’entreprise.

Lorsqu’il s’ag­it de nou­veaux mod­èles com­mer­ci­aux, le sys­tème ERP gère et intè­gre les proces­sus. Il crée la base pour la per­son­nal­i­sa­tion des pro­duits et des ser­vices. Dans le domaine des ser­vices, les Smart Ser­vices opti­misent la plan­i­fi­ca­tion des tâch­es impor­tantes. D’autres ser­vices com­pren­nent le tra­vail pré­dic­tif et le pilotage de proces­sus impor­tants. Cela s’ap­plique aus­si bien au secteur des ser­vices qu’à celui de la production.

Dans l’ensem­ble, les sys­tèmes ERP restent un élé­ment cen­tral du paysage infor­ma­tique. Les four­nisseurs ERP tournés vers l’avenir ont déjà com­mencé à adapter leurs sys­tèmes aux exi­gences du monde du tra­vail numérique. Ce proces­sus devrait se pour­suiv­re rapi­de­ment dans les années à venir. Un dia­logue inten­sif et con­tinu entre les four­nisseurs ERP, les util­isa­teurs et les acteurs du marché est impor­tant à cet égard. Grâce à l’in­ter­con­nex­ion mon­di­ale des sys­tèmes et des proces­sus, la numéri­sa­tion ouvre des voies de lib­erté sans précé­dent pour tous les par­tic­i­pants. Un four­nisseur qui ne con­naît pas exacte­ment les exi­gences de ses clients, de ses branch­es cibles et de ses parte­naires a peu de chances de s’im­pos­er durable­ment sur ce marché.

ERP pour les courtiers en assurances

Il existe des sys­tèmes ERP pour chaque secteur. Ils tien­nent compte de leurs spé­ci­ficités respec­tives. Alors que le terme ERP est répan­du dans l’in­dus­trie, les ban­ques et les assur­ances utilisent plutôt le terme de sys­tèmes centraux.

CourtierStar by WMC est un sys­tème ERP spé­ciale­ment conçu pour répon­dre aux besoins des courtiers en assur­ances, ban­cas­sur­ance et petites assur­ances. Il dis­pose de tous les domaines fonc­tion­nels essen­tiels dans le quo­ti­di­en du courtier. De plus, de nom­breuses inter­faces sont pro­posées avec d’autres pro­grammes tels que la compt­abil­ité finan­cière et salar­i­ale ain­si que des appli­ca­tions sec­to­rielles de pointe telles que Sobra­do, brokerbusiness.ch, One Bro­ker, 3C, etc.

Fonc­tion­nal­ités du Bro­ker-ERP CourtierStar par WMC

Source : IT-Matchmaker.news — 31.01.2020 —
L’ERP, un facil­i­ta­teur de la trans­for­ma­tion numérique —
Con­férence de Dirk Bingler

Nouveau processus de facturation 21

Le proces­sus de fac­tura­tion 21 com­prend toutes les étapes du con­trôle des fac­tures et des frais de courtage, de la livrai­son de la fac­ture au client, du règle­ment de l’a­gent et de la compt­abil­i­sa­tion dans la compt­abil­ité finan­cière. Dif­férentes vari­antes peu­vent être choisies en fonc­tion des besoins.

Récep­tion de la fac­ture
Les fac­tures peu­vent être livrées de la manière suivante:

  • Eco Hub / DXP
  • One Bro­ker
  • Directe­ment par l’assureur
  • Entrée manuelle

Don­nées et XML
Une dis­tinc­tion est faite entre des don­nées struc­turées et des doc­u­ments. Un fichi­er XML peut con­tenir à la fois des don­nées et bien des PDF. Les deux sont stock­és de manière automa­tisée dans BrokerStar.

Con­trôle des fac­tures
Pour le con­trôle entière­ment automa­tique des fac­tures de primes, une procé­dure fixe doit être suiv­ie dans Bro­ker­Star: Posi­tion débi­trice — Saisie- Traite­ment des dif­férences
⇒ con­trôle des courtages

Noti­fi­ca­tion par E‑mail
Une fois que la fac­ture est véri­fiée et qu’elle porte le cachet élec­tron­ique “véri­fié”, le client reçoit une noti­fi­ca­tion lui per­me­t­tant de télécharg­er la fac­ture dans BrokerWeb.

Bro­ker­Web
Dans le por­tail client “Bro­ker­Web”, le client recon­naît la nou­velle fac­ture, qu’il peut télécharg­er. Dans ce cas, il n’est pas néces­saire d’en­voy­er la fac­ture par la poste avec la let­tre d’accompagnement.

One Bro­ker
Le proces­sus de traite­ment automa­tisé des fac­tures peut être com­biné avec Bro­ker­Star. Les dernières tech­nolo­gies per­me­t­tent d’ex­traire des don­nées de dif­férentes sources.

Règle­ment pour Inter­mé­di­aire
Si des inter­mé­di­aires ont une créance de com­mis­sion, les décomptes peu­vent être créés automa­tique­ment et les paiements trans­férés directe­ment à l’e-banking.

Compt­abil­ité
Bro­ker­Star tient une compt­abil­ité des postes ouverts. Grâce à l’in­ter­face FiBu, les trans­ac­tions compt­a­bles sont trans­férées directe­ment dans les pro­grammes Sage ou Abacus.

login sécurisé

L’au­then­tifi­ca­tion mul­ti-fac­teurs est une procé­dure de sécu­rité dans laque­lle un util­isa­teur four­nit deux car­ac­téris­tiques dif­férentes pour s’i­den­ti­fi­er. L’une des car­ac­téris­tiques est générale­ment un jeton physique, comme un code de sécu­rité ou un SMS
On par­le volon­tiers de quelque chose que “l’on a” et de quelque chose que “l’on sait”. Un exem­ple typ­ique d’au­then­tifi­ca­tion à deux fac­teurs est un code QR, tan­dis que le PIN (numéro d’i­den­ti­fi­ca­tion per­son­nel) con­stitue l’in­for­ma­tion asso­ciée. La com­bi­nai­son des deux rend plus dif­fi­cile l’ac­cès aux don­nées de l’u­til­isa­teur par une per­son­ne étrangère.

Authen­tifi­ca­tion mul­ti-fac­teurs pour des con­nex­ions plus sécurisées

L’au­then­tifi­ca­tion mul­ti-fac­teurs cor­re­spond à l’au­then­tifi­ca­tion à deux fac­teurs, mais dif­férents jetons peu­vent être util­isés. L’u­til­isa­teur peut ain­si choisir la méth­ode qui lui con­vient le mieux.  Les proces­sus de sécu­rité mod­ernes se com­posent sou­vent d’un mot de passe et de don­nées bio­métriques telles que les empreintes dig­i­tales ou la recon­nais­sance vocale.

Un attaquant peut par exem­ple réus­sir à cra­quer un seul fac­teur d’au­then­tifi­ca­tion. Une recherche appro­fondie dans l’en­vi­ron­nement de la vic­time peut par exem­ple con­duire à la décou­verte d’un badge d’em­ployé ou d’un iden­ti­fi­ant d’u­til­isa­teur et de son mot de passe qui ont été jetés à la poubelle. Ou encore, un disque dur jeté par nég­li­gence con­tient une base de don­nées de mots de passe. Mais si d’autres fac­teurs sont néces­saires pour l’au­then­tifi­ca­tion, l’at­taquant est con­fron­té à au moins un autre obsta­cle qu’il doit contourner.

La majorité des attaques actuelles se font par le biais de con­nex­ions Inter­net. L’au­then­tifi­ca­tion mul­ti-fac­teurs peut ren­dre ces attaques à dis­tance beau­coup moins dan­gereuses, car le sim­ple fait de cra­quer le mot de passe ne suf­fit plus pour obtenir l’ac­cès. En effet, il est très peu prob­a­ble que l’at­taquant entre égale­ment en pos­ses­sion de l’ap­pareil physique ou du code asso­cié au compte de l’u­til­isa­teur. Chaque fac­teur d’au­then­tifi­ca­tion sup­plé­men­taire rend donc un sys­tème plus sûr. Cela s’ex­plique par le fait que les dif­férents fac­teurs sont indépen­dants les uns des autres. Si l’un des fac­teurs est com­pro­mis, les autres ne le sont pas.

Bro­ker­Star et iOf­fice by WMC utilisent une authen­tifi­ca­tion mul­ti-fac­teur à par­tir de la ver­sion 2.4.

Authen­tifi­ca­tion multi-facteurs
Authen­tifi­ca­tion multi-facteurs